Bricoleurs de paradis

Ce film documentaire était projeté à la médiathèque dans le cadre du festival Itinéraires graphiques. Séance de rattrapage 😉

Un voyage au pays des « inspirés du bord des routes », du Nord et de l’Ouest de la France.

Rémy Ricordeau y accompagne Bruno Montpied qui, depuis plus de vingt ans, trace une cartographie empathique des sculptures spontanées et prolifiques créées par des poètes qui enchantent leur jardin. Les visites successives construisent une galerie de portraits attachants, nourrie par des tournages plus anciens et un commentaire sensible.

Si leurs œuvres sont d’une variété étonnante, ces autodidactes de l’art ont en commun leur modestie et, souvent, leur pudeur à mettre des mots sur leur motivation ou le choix de leurs sujets. Tous sont animés d’un besoin compulsif de créer et de remplir l’espace. L’enfance ré-affleure en eux et ils se forgent un monde en marge de leur condition sociale.
Certains le font pour se protéger d’autrui, d’autres par nostalgie d’un passé révolu, d’autres encore en quête d’une harmonie joviale. Le manque de moyens et le désir de « poétiser le quotidien » les poussent souvent à glaner des matériaux dans la nature : cailloux, coquillages, tessons, bois, voire rochers sculptés in situ tels ceux de l’abbé Fouré à Rothéneuf autour de 1900. Certains préfèrent le recyclage d’objets hétéroclites.
Kitsch, ingénieuses, archaïsantes ou simplement naïves, leurs créatures anthropomorphes ou animalières peuplent des mises en scène ludiques, oniriques ou inquiétantes, qui englobent parfois tout un paysage.

Production : Temps noir, France Télévisions
Participation :   CNC, Planète, ministère de la Culture et de la Communication (DGP), Procirep, Angoa
Conception : Bruno Montpied, Rémy Ricordeau
Réalisation :  Rémy Ricordeau
Année : 2011
Durée : 53′

Andréa Le Garrec, une nouvelle écrivaine

J’ai fait la connaissance d’une jeune auteure qui dédicaçait son livre à L’embarcadère.  Elle a eu l’amabilité de répondre à mes questions.

Bonjour Andréa, qui es-tu ? Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis Andréa Le Garrec, 23 ans, je suis handicapée moteur de naissance avec quelques problèmes d’élocution.

Quelle est ton activité ?

Je n’en ai pas spécialement. Pour occuper mes journées, j’écris et je lis. Je suis joueuse de Foot Fauteuil et responsable de la communication de l’Association Sportive Foot Fauteuil, je gère notre page Facebook. Je suis en recherche d’être bénévole pour partager mes connaissance en bureautique.

Quel est le titre de ton ouvrage qui vient de paraître ?

Mon livre s’appelle Ma vie pas comme les autres,

Quel en est le thème ?

C’est une autobiographie

Où peut-on se le procurer ?

Vous pouvez l’acheter sur les boutiques de livres en ligne (Comme la FNAC) ou en passant par moi (andrealegarrec@hotmail.fr).

Combien de temps as-tu mis pour écrire ce livre ?

J’ai mis six mois à l’écrire.

Depuis quand écris-tu ?

J’écris depuis pas longtemps, depuis un an. Quand j’étais petite, j’écrivais mes soucis dans un journal intime.

Qu’est-ce qui t’a donner envie d’écrire ?

C’est mon psychiatre qui m’a conseillé d’écrire pour me libérer l’esprit et ça a bien fonctionner.

As-tu des projets de nouveau livre ?

Oui, je suis entrain d’écrire mon deuxième livre.

Quand sera-t-il fini ? Quand paraîtra-t-il ?

Il n’y a pas de date prévue. Je prends mon temps pour l’écrire.

Est-ce un roman ? Et si oui, de quel sorte ? (historique, sentimentale, ….)

Cela sera une romance sur le handicap.

Est-ce autobiographique ?

Non, ça ne sera pas autobiographique.

Quels sont tes projets aujourd’hui à Lorient ou/ et dans l’agglomération?

Mes projets sont de faire connaître le handicap grâce à mon livre. Aussi d’aider les personnes dans le domaine de l’écriture, la lecture et la bureautique.

Rencontre avec le poète Nicolas Savignat

Rencontre avec un nouvel artiste dans le quartier, Nicolas Savignat, venu présenter à l’espace multimédia ses livres de poésie.

Bonjour Nicolas, peux tu te présenter en quelques mots ?

Je suis arrivé depuis peu à Lorient, je suis originaire des Bouches du Rhône. J’ai fait des études d’histoire de l’art et d’archéologie ainsi que les Beaux arts à Aix Marseille et à Toulouse. J’ai vécu ensuite pendant cinq ans à Bruxelles, dans le quartier Saint Gilles, où ce fut pour moi l’école de la vie.

Quelle est ton activité ?

J’écris de la poésie, de la chanson, des chroniques urbaines, des textes poétiques sur des artistes. Mes principaux éditeurs sont Similix avec Philippe Kessel et Bellodorso avec Raoul Hebreard. Depuis l’année dernière, j’interprète mes textes en slam et par des performances poétiques dans différents lieux comme la librairie La Dame Blanche à Port Louis ou des lieux alternatifs et pluridisciplinaires comme Les ombres électriques à Rennes.

J’ai développé, depuis le confinement une activité aussi picturale qui a commencé par des affiches militantes et des performances situationnistes, dans la rue à Bruxelles, dans des lieux de transitions et devant la prison.

De là à découlé une activité de collages, de pochoirs et d’autres techniques avec des artistes invités, en gravure par exemple, dans des fablabs (laboratoire de fabrication).

Quel est ton dernier ouvrage ou œuvre paru ?

Celui que je vous ai lu aujourd’hui, « Mémoire de terre », un livre dont les textes illustrent les photos des céramiques de Raoul Hebreard. (J’étais accompagné par Martin Chapron à la guitare).

Depuis quand pratiques-tu ces activités?

J’ai toujours écris depuis l’enfance. J’ai mis du temps à passer. Ce fut un long chemin d’en faire une activité principale et engagée.

Que veux tu dire par « engagé » ?

J’entends par le mot engagé que le but c’est de le partagé. C’est pour cela que je l’interprète en slam, en live, afin de toucher le maximum de gens dans la liberté et la modestie.

Quels sont tes projets aujourd’hui à Lorient et/ou dans l’agglomération?

Je voudrais organiser une exposition pour les prochaines années, autour de la Lettre et du mot, intégré à l’image avec des artistes lorientais et des artistes bruxelloises. Je souhaite m’engager dans le quartier à travers des projets simples et des activités concrètes comme créer des ateliers de peinture et d’écriture ou encore sur le livre, dans sa définition élargie… Le but est de partager humainement le savoir et la connaissance dans l’interactivité, le respect et la joie.

Vague graphique au Polygone

Rencontre avec l’illustratrice Fanny Thauvin aussi connue sous le nom de Vague Graphique, nouvelle habitante du quartier Polygone.

L’artiste, passionnée de surf est venue nous présenter son art inspiré par l’océan. Non sans humour, elle raconte son quotidien de surfeuse en Bretagne…Elle propose des tirages d’art disponibles sur sa boutique en ligne et des décorations murales originales sous forme de stickers et papiers peints, visibles sur rendez-vous à son son atelier.

Son actualité est dense avec une résidence artistique à l’Estran, la salle de spectacle guidéloise. Fanny est l’auteure de la couverture de leur brochure et de l’affiche du Festival Surf & Skate Culture qui aura lieu en novembre. Elle réalisera des illustrations en direct pour le concert de Lagrima Azules en mai. Elle y expose depuis septembre et jusqu’en juin sur le thème des grandes marées.

Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, elle est aussi en résidence au collège de Guidel pour un projet artistique autour des émotions que procurent le surf et prépare une fresque de 20 mètres avec les collégiens.

Fanny expose aussi au Camp de base Tara, 10 rue Raymond Rallier du Bat, jusqu’au 15 décembre. Elle y propose des cours de dessin pour tous les niveaux, plus d’infos

Suivez Vague graphique sur Instagram et sur https://vaguegraphique.bzh

 

 

La transition écologique avec Optim’ism

On entend beaucoup parler de l’association Optim’ism au pays de Lorient…On a profité de la fête de la Bio cette semaine pour inviter Justine Moron nous présenter cette association engagée dans la transition écologique :

Si vous êtes intéressé.e.s pour travailler chez Optim’ism : www.optim-ism.fr/travailler-chez-optimism/

Découvrez plus en avant toutes les activités de l’association : www.optim-ism.fr/nos-activites/

 

Madame de Sévigné à Lorient

Lors des Journées du Patrimoine, peut être avez vous eu l’occasion de visiter la Chambre de Commerce et d’Industrie, et de découvrir une peinture monumentale qui évoque le passage de Madame de Sévigné par Lorient…Je voudrais vous faire connaître sa personnalité extraordinaire. J’ai sous les yeux son livre : « Les Lettres de Sévigné ».

Cette épistolière du nom de naissance, Marie de Rabutin-Chantal, est née le 5 février 1626 à Paris et est morte le 17 avril 1696 au château de Grignan dans la Drôme. Elle se marie le 4 août 1644, à 18 ans Henri de Sévigné, noble breton, qui adopte le titre de « Marquis » dont elle sera veuve à 25 ans. Ce dernier possédait des propriétés près de Rennes, Vitré, Nantes et Quimper.

De cette union, naîtront deux enfants :
_ Françoise en 1646 qui épousera François de Grignan
_ Charles dit « marquis de Sévigné » et marié Jean-Marguerite de Mauron, sans avoir d’enfants.

Lors d’un voyage autour d’Auray, elle se rendit à Port-Louis le 12 août 1689 ; Le jour suivant, elle va à Lorient, et observe les transactions et les échanges de marchandises sur le port.

«Nous avons fait depuis trois jours, écrivait madame de Sévigné août 1689, à madame de Grignan, le plus joli voyage du monde au Port-Louis, qui est une tres-belle place, située comme vous le savez; toujours cette belle pleine mer devant les yeux. Le lendemain nous allâmes en un lieu qu’on appelle Lorient, à une lieue dans la mer; c’est là qu’on reçoit les marchands et les marchandises qui viennent d’Orient.»

Cette dame remarquable est connue dans le domaine de la littérature pour les lettres très intéressantes envoyées avec ses proches. Regroupées par la la suite en livre, elles sont célèbres. Les jeunes d’aujourd’hui les lisent à l’école, au collège ou au lycée. Une rue de Lorient porte son nom dans la zone de Rouho.

Si vous voulez en savoir plus sur Madame de Sévigné, cliquer ici pour pour accéder à Wikipédia

Crédit photo : Etienne

« Enquête sur un monde solitaire »


Le lorientais Maxime Kermagoret présente son documentaire « Enquête sur un monde solitaire », 3 ans de travail après un séjour inspirant et inspiré à Groix…Le réalisateur veut montrer une réalité que beaucoup refusent de voir ou ignorent…La dépression, la souffrance y est abordée sans concession. Des solutions sont évoquées, de nombreuses associations du pays de Lorient témoignent de leur solidarité. Les entretiens du film ont eu lieu entre mai 2018 et février 2020. Le film fera écho à la période de confinement vécu par tous et ne laissera personne indifférent…Maxime espère que cette mise en lumière de la situation des aidants et des personnes isolées sensibilisera. Un témoignage d’habitants du pays de Lorient par plusieurs générations disponible en DVD pour mieux comprendre notre époque :

Avertissement : le film contient plusieurs clignotements d’images et une séquence d’effets stroboscopiques.
Des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Plus d’infos sur la page Facebook : www.facebook.com/EnqueteSurUnMondeSolitaire

DVD disponible en cliquant ici

Où Sont Les Filles ?  Une exposition d’Antoine Vincens de Tapol

L’exposition Où Sont Les Filles ? d’Antoine Vincens de Tapol a ouvert ouvre ses portes le jeudi 25 août au Lieu de la photographie, à l’hôtel Gabriel. Le vernissage se tiendra le jeudi 8 septembre à 18h30. Cette exposition voit le jour à la suite d’une résidence réalisée entre 2017 et 2019, dans le cadre du dispositif Entre les images impulsé par le réseau Diagonal et soutenu par le Ministère de la Culture.

Des jeunes filles invisibles.
Le constat est général en France, en 2018 : les jeunes filles, à partir de 13-14 ans, commencent à déserter les maisons de quartiers, les centres socioculturels et autres espaces jeunes des villes de l’hexagone. Elles sont aussi bien moins présentes dans l’espace public, qu’elles traversent sans s’arrêter. Lorient n’échappe pas à ce constat, et c’est particulièrement vrai pour le quartier Bois du Château.

L’objectif de ce projet était donc de toucher les jeunes filles à partir de 13 ans jusqu’à environ 25 ans. De manière collatérale, il était aussi question de toucher les familles ainsi que les garçons du même âge. Ce projet n’avait surtout pas vocation d’opposer les garçons aux filles, seulement de libérer sans concession une parole, un regard, mais toujours avec bienveillance.

Cette démarche, initiée en 2017 par La Ligue de l’Enseignement du Morbihan avec la Maison de quartier Bois du Château, et en 2018 avec la complicité du Lieu et du réseau Diagonal grâce au programme Entre les images, a été approfondie de mai 2017 à juillet 2019 grâce à l’intervention du photographe Antoine Vincens de Tapol. Connaissant déjà ce territoire, il a ainsi pu développer auprès des habitants du quartier différents cycles de pratique photographique d’écriture, d’observation du territoire, afin d’aboutir à un projet artistique collectif questionnant l’absence des jeunes filles dans l’espace public.

VERNISSAGE
• Jeudi 8 septembre, 18h30

 VISITES COMMENTÉES
• Samedi 10 septembre, 15h (en présence de l’artiste)
•  Dimanche 25 septembre, 15h

APARTÉ
•  Samedi 10 septembre, 17h
Du Brésil à Lorient : Regards croisés sur l’identité féminine dans l’espace public
Une projection-débat avec Antoine V. de Tapol et Antoine Buquen

Live solo, un nouveau média à Lorient

Denis Rudloff a créé un nouveau média indépendant depuis mai 2020 et compte déjà 10.000 abonnés sur facebook et 2000 sur Youtube.

Un vidéaste journaliste comme Rémy Buisine,  qui travaille pour le média en ligne Brut l’a inspiré pour se lancer. « Plus qu’une passion, c’est mon moteur ! Travailleur handicapé, je suis en reconversion professionnelle et j’espère continuer de m’épanouir et pouvoir en vivre ! Je suis reconnaissant envers mes aides et abonnés qui me motivent à travers leurs messages de symapthie »  explique Denis. Ce nouvel animateur de média n’est pas seul pour faire vivre Live Solo, il est accompagné de modérateur et administrateur sur Facebook et Youtube.

Le principe est simple, retransmettre en direct sur les web l’actualité, aussi bien sociale que culturelle. Le nombre grandissant d’abonnés prouve que sa formule plaît aux internautes. Il offre de la visibilité aux événements et à ses participants. Certains auront peut être découvert la chanteuse Aurélia avec son live jeudi au Marché de Ploemeur, d’autres le festival Le Chant de l’Eucalyptus à Plouhinec les 22 et 23  juillet…

Denis souhaite orienter son média vers le domaine culturel et l’artisanat local et il en profite pour lancer un appel : il recherche des partenaires pour développer son activité.

Cet été il a reçu ses premières accréditations pour le festival Breizh game (danse hip-hop), l’Eskape festival à Montilly-sur-Noireau (61) ou encore le No Logo BZH, un festival Reggae – Roots – Dub – Dancehall & musiques du monde à Saint-Malo.

On lui souhaite bonne chance pour la suite de ses aventures sur le web !

Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux sur https://smallbio.io/live-solo

Sortie photo au quartier Keroman

Sortie photo dans le quartier Keroman avec en tête le thème le concours photo Lorient estival et sa nouvelle thématique : « Lorient, haut en couleur ».

Petite expo virtuelle en clin d’oeil à cette compétition pour le plaisir proposée par des centres sociaux lorientais. Plus d’infos en cliquant ici

René

Erik

Nicolas