Des idées cadeaux à la Boutik’Ecole

4 stagiaires commerçantes ont intégré en septembre dernier la formation Boutik’Ecole à Kervénanec pour une période de 4 mois. L’accompagnement compte de la formation théorique qui permet aux stagiaires de comprendre la gestion d’une boutique à travers différents modules : gestion, droit, commerce, marketing, communication, merchandising.

Au total, ce sont six semaines de formation, puis une période de 2 mois où on applique les enseignements au projet de chaque commerçant à l’essai pour ouvrir la boutique au public et tester son idée de commerce en condition au réelle. Tous les entrepreneurs ont bénéficié de deux semaines de stage chez un commerçant de Lorient !

*La  BGE Morbihan a inauguré en janvier 2021 la Boutik’Ecole au Centre Commercial de Kervénanec.

A la recyclette (à malice)

Aurore : son objectif à long terme est de monter une coopérative dans laquelle plusieurs artisans pourraient se regrouper. Au niveau de ses activités, elle souhaite pouvoir proposer du low tech (objets ne nécessitant pas ou peu d’énergie pour la fabrication), proposer des ateliers pour que les gens apprennent à se débrouiller par eux même, et plus largement de l’éducation populaire.

So’Exotik

Sonia : Souhait d’ouvrir une boutique africaine sur Hennebont, recherche actuellement un local. Dans le cadre de la boutik école elle n’a pu vendre que des accessoires et des cosmétiques, l’alimentaire n’étant pas possible.

Huda’Art

Sernur : vente d’objets en résine epoxy, elle a voulu tester le format d’une boutique pour savoir si ça pouvait lui convenir. Finalement elle se consacrera plutôt à de la vente en ligne.

VN Beauty

Vanessa : a pour projet de devenir traiteur sur des produits créoles. La boutique devait lui permettre de tester une activité parallèle de cosmétique en attendant que son projet puisse se réaliser.

 

Vous aussi devenez commerçant ? Une nouvelle session en janvier 2023…

Plus d’infos sur www.facebook.com/BoutikEcole et www.boutikecole.bzh

Exposition l’Empreinte de Aglaé Bory

Vous avez découvert les photographies de Aglaé Bory sur les supports de communication du Théâtre de Lorient depuis la Saison 21-22.

Le Théâtre de Lorient a passé une commande photographique à l’artiste Aglaé Bory. Ce travail, réalisé au cours d’une résidence de création, a donné lieu à une série ayant pour point d’ancrage le territoire lorientais abordé à travers des lieux emblématiques de la Ville de Lorient et impliquant toutes les générations.

« Avec ces portraits de Lorientais, il est question de renouer avec le public, d’aller à sa rencontre. De regarder les visages, de découvrir leur sensibilité. Les regards sont ouverts vers l’ailleurs, vers l’espace intérieur où nous construisons notre pensée et notre psyché. Je cherche à deviner la présence du désir de la découverte et le besoin d’élargissement. À travers ces portraits, j’essaie de voir la présence des œuvres en chacun de nous. Ce que nous en attendons. Ce qu’il en reste. Les oeuvres proposées par les artistes sont parfois de vraies rencontres dans nos vies. Une rencontre qui fait sens, qui ouvre un espace inédit, retrouvé, où nous nous connectons à ce que nous avons de plus intime. Une rencontre qui résonne comme un secret, une révélation, une promesse, parfois un espoir. Une rencontre qui est nourriture de l’âme, de la pensée mais aussi du corps et du cœur. Une empreinte. Qui nous relie aux autres de façon essentielle, dans la beauté du geste et de l’adresse. Qui nous donne envie de continuer à avancer, à imaginer, à partager et à vivre. » Aglaé Bory

Exposition dans le hall du Théâtre de Lorient jusqu’au 22 décembre et sur le site web de l’artiste :

 

Plus d’infos sur https://theatredelorient.fr/fr/aglae-bory

 

Les musiques d’Antonio

Je vais vous présenter sur cette page des musiques de grands guitaristes. J’apprends la guitare depuis un an et je viens de m’inscrire à l’école de musique en cours de guitare classique. J’adore la musique flamenco, peut être avec mes origines espagnoles 😉

Aujourd’hui je vous présente Paco de Lucia, vous pouvez lire son histoire sur Wikipédia

Moi je joue « Entre dos aguas » dans une autre version, cliquer ici pour écouter

 

Je vous présente Tomatito, le grand guitariste de flamenco, lire son histoire sur Wikipédia

 

De la rumba à l’ancienne avec Los Chichos, un trio espagnol de rumba formé à Madrid en 1973 par Juan Antonio Jiménez Muñoz (connu sous le nom d’artiste de El Jero ou Jeros, principal compositeur et chanteur du groupe) et les frères Emilio et Julio González Gabarre. Lire la suite sur Wikipédia

Bricoleurs de paradis

Ce film documentaire était projeté à la médiathèque dans le cadre du festival Itinéraires graphiques. Séance de rattrapage 😉

Un voyage au pays des « inspirés du bord des routes », du Nord et de l’Ouest de la France.

Rémy Ricordeau y accompagne Bruno Montpied qui, depuis plus de vingt ans, trace une cartographie empathique des sculptures spontanées et prolifiques créées par des poètes qui enchantent leur jardin. Les visites successives construisent une galerie de portraits attachants, nourrie par des tournages plus anciens et un commentaire sensible.

Si leurs œuvres sont d’une variété étonnante, ces autodidactes de l’art ont en commun leur modestie et, souvent, leur pudeur à mettre des mots sur leur motivation ou le choix de leurs sujets. Tous sont animés d’un besoin compulsif de créer et de remplir l’espace. L’enfance ré-affleure en eux et ils se forgent un monde en marge de leur condition sociale.
Certains le font pour se protéger d’autrui, d’autres par nostalgie d’un passé révolu, d’autres encore en quête d’une harmonie joviale. Le manque de moyens et le désir de « poétiser le quotidien » les poussent souvent à glaner des matériaux dans la nature : cailloux, coquillages, tessons, bois, voire rochers sculptés in situ tels ceux de l’abbé Fouré à Rothéneuf autour de 1900. Certains préfèrent le recyclage d’objets hétéroclites.
Kitsch, ingénieuses, archaïsantes ou simplement naïves, leurs créatures anthropomorphes ou animalières peuplent des mises en scène ludiques, oniriques ou inquiétantes, qui englobent parfois tout un paysage.

Production : Temps noir, France Télévisions
Participation :   CNC, Planète, ministère de la Culture et de la Communication (DGP), Procirep, Angoa
Conception : Bruno Montpied, Rémy Ricordeau
Réalisation :  Rémy Ricordeau
Année : 2011
Durée : 53′

Andréa Le Garrec, une nouvelle écrivaine

J’ai fait la connaissance d’une jeune auteure qui dédicaçait son livre à L’embarcadère.  Elle a eu l’amabilité de répondre à mes questions.

Bonjour Andréa, qui es-tu ? Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis Andréa Le Garrec, 23 ans, je suis handicapée moteur de naissance avec quelques problèmes d’élocution.

Quelle est ton activité ?

Je n’en ai pas spécialement. Pour occuper mes journées, j’écris et je lis. Je suis joueuse de Foot Fauteuil et responsable de la communication de l’Association Sportive Foot Fauteuil, je gère notre page Facebook. Je suis en recherche d’être bénévole pour partager mes connaissance en bureautique.

Quel est le titre de ton ouvrage qui vient de paraître ?

Mon livre s’appelle Ma vie pas comme les autres,

Quel en est le thème ?

C’est une autobiographie

Où peut-on se le procurer ?

Vous pouvez l’acheter sur les boutiques de livres en ligne (Comme la FNAC) ou en passant par moi (andrealegarrec@hotmail.fr).

Combien de temps as-tu mis pour écrire ce livre ?

J’ai mis six mois à l’écrire.

Depuis quand écris-tu ?

J’écris depuis pas longtemps, depuis un an. Quand j’étais petite, j’écrivais mes soucis dans un journal intime.

Qu’est-ce qui t’a donner envie d’écrire ?

C’est mon psychiatre qui m’a conseillé d’écrire pour me libérer l’esprit et ça a bien fonctionner.

As-tu des projets de nouveau livre ?

Oui, je suis entrain d’écrire mon deuxième livre.

Quand sera-t-il fini ? Quand paraîtra-t-il ?

Il n’y a pas de date prévue. Je prends mon temps pour l’écrire.

Est-ce un roman ? Et si oui, de quel sorte ? (historique, sentimentale, ….)

Cela sera une romance sur le handicap.

Est-ce autobiographique ?

Non, ça ne sera pas autobiographique.

Quels sont tes projets aujourd’hui à Lorient ou/ et dans l’agglomération?

Mes projets sont de faire connaître le handicap grâce à mon livre. Aussi d’aider les personnes dans le domaine de l’écriture, la lecture et la bureautique.

Rencontre avec le poète Nicolas Savignat

Rencontre avec un nouvel artiste dans le quartier, Nicolas Savignat, venu présenter à l’espace multimédia ses livres de poésie.

Bonjour Nicolas, peux tu te présenter en quelques mots ?

Je suis arrivé depuis peu à Lorient, je suis originaire des Bouches du Rhône. J’ai fait des études d’histoire de l’art et d’archéologie ainsi que les Beaux arts à Aix Marseille et à Toulouse. J’ai vécu ensuite pendant cinq ans à Bruxelles, dans le quartier Saint Gilles, où ce fut pour moi l’école de la vie.

Quelle est ton activité ?

J’écris de la poésie, de la chanson, des chroniques urbaines, des textes poétiques sur des artistes. Mes principaux éditeurs sont Similix avec Philippe Kessel et Bellodorso avec Raoul Hebreard. Depuis l’année dernière, j’interprète mes textes en slam et par des performances poétiques dans différents lieux comme la librairie La Dame Blanche à Port Louis ou des lieux alternatifs et pluridisciplinaires comme Les ombres électriques à Rennes.

J’ai développé, depuis le confinement une activité aussi picturale qui a commencé par des affiches militantes et des performances situationnistes, dans la rue à Bruxelles, dans des lieux de transitions et devant la prison.

De là à découlé une activité de collages, de pochoirs et d’autres techniques avec des artistes invités, en gravure par exemple, dans des fablabs (laboratoire de fabrication).

Quel est ton dernier ouvrage ou œuvre paru ?

Celui que je vous ai lu aujourd’hui, « Mémoire de terre », un livre dont les textes illustrent les photos des céramiques de Raoul Hebreard. (J’étais accompagné par Martin Chapron à la guitare).

Depuis quand pratiques-tu ces activités?

J’ai toujours écris depuis l’enfance. J’ai mis du temps à passer. Ce fut un long chemin d’en faire une activité principale et engagée.

Que veux tu dire par « engagé » ?

J’entends par le mot engagé que le but c’est de le partagé. C’est pour cela que je l’interprète en slam, en live, afin de toucher le maximum de gens dans la liberté et la modestie.

Quels sont tes projets aujourd’hui à Lorient et/ou dans l’agglomération?

Je voudrais organiser une exposition pour les prochaines années, autour de la Lettre et du mot, intégré à l’image avec des artistes lorientais et des artistes bruxelloises. Je souhaite m’engager dans le quartier à travers des projets simples et des activités concrètes comme créer des ateliers de peinture et d’écriture ou encore sur le livre, dans sa définition élargie… Le but est de partager humainement le savoir et la connaissance dans l’interactivité, le respect et la joie.

Vague graphique au Polygone

Rencontre avec l’illustratrice Fanny Thauvin aussi connue sous le nom de Vague Graphique, nouvelle habitante du quartier Polygone.

L’artiste, passionnée de surf est venue nous présenter son art inspiré par l’océan. Non sans humour, elle raconte son quotidien de surfeuse en Bretagne…Elle propose des tirages d’art disponibles sur sa boutique en ligne et des décorations murales originales sous forme de stickers et papiers peints, visibles sur rendez-vous à son son atelier.

Son actualité est dense avec une résidence artistique à l’Estran, la salle de spectacle guidéloise. Fanny est l’auteure de la couverture de leur brochure et de l’affiche du Festival Surf & Skate Culture qui aura lieu en novembre. Elle réalisera des illustrations en direct pour le concert de Lagrima Azules en mai. Elle y expose depuis septembre et jusqu’en juin sur le thème des grandes marées.

Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, elle est aussi en résidence au collège de Guidel pour un projet artistique autour des émotions que procurent le surf et prépare une fresque de 20 mètres avec les collégiens.

Fanny expose aussi au Camp de base Tara, 10 rue Raymond Rallier du Bat, jusqu’au 15 décembre. Elle y propose des cours de dessin pour tous les niveaux, plus d’infos

Suivez Vague graphique sur Instagram et sur https://vaguegraphique.bzh

 

 

La transition écologique avec Optim’ism

On entend beaucoup parler de l’association Optim’ism au pays de Lorient…On a profité de la fête de la Bio cette semaine pour inviter Justine Moron nous présenter cette association engagée dans la transition écologique :

Si vous êtes intéressé.e.s pour travailler chez Optim’ism : www.optim-ism.fr/travailler-chez-optimism/

Découvrez plus en avant toutes les activités de l’association : www.optim-ism.fr/nos-activites/

 

Madame de Sévigné à Lorient

Lors des Journées du Patrimoine, peut être avez vous eu l’occasion de visiter la Chambre de Commerce et d’Industrie, et de découvrir une peinture monumentale qui évoque le passage de Madame de Sévigné par Lorient…Je voudrais vous faire connaître sa personnalité extraordinaire. J’ai sous les yeux son livre : « Les Lettres de Sévigné ».

Cette épistolière du nom de naissance, Marie de Rabutin-Chantal, est née le 5 février 1626 à Paris et est morte le 17 avril 1696 au château de Grignan dans la Drôme. Elle se marie le 4 août 1644, à 18 ans Henri de Sévigné, noble breton, qui adopte le titre de « Marquis » dont elle sera veuve à 25 ans. Ce dernier possédait des propriétés près de Rennes, Vitré, Nantes et Quimper.

De cette union, naîtront deux enfants :
_ Françoise en 1646 qui épousera François de Grignan
_ Charles dit « marquis de Sévigné » et marié Jean-Marguerite de Mauron, sans avoir d’enfants.

Lors d’un voyage autour d’Auray, elle se rendit à Port-Louis le 12 août 1689 ; Le jour suivant, elle va à Lorient, et observe les transactions et les échanges de marchandises sur le port.

«Nous avons fait depuis trois jours, écrivait madame de Sévigné août 1689, à madame de Grignan, le plus joli voyage du monde au Port-Louis, qui est une tres-belle place, située comme vous le savez; toujours cette belle pleine mer devant les yeux. Le lendemain nous allâmes en un lieu qu’on appelle Lorient, à une lieue dans la mer; c’est là qu’on reçoit les marchands et les marchandises qui viennent d’Orient.»

Cette dame remarquable est connue dans le domaine de la littérature pour les lettres très intéressantes envoyées avec ses proches. Regroupées par la la suite en livre, elles sont célèbres. Les jeunes d’aujourd’hui les lisent à l’école, au collège ou au lycée. Une rue de Lorient porte son nom dans la zone de Rouho.

Si vous voulez en savoir plus sur Madame de Sévigné, cliquer ici pour pour accéder à Wikipédia

Crédit photo : Etienne

« Enquête sur un monde solitaire »


Le lorientais Maxime Kermagoret présente son documentaire « Enquête sur un monde solitaire », 3 ans de travail après un séjour inspirant et inspiré à Groix…Le réalisateur veut montrer une réalité que beaucoup refusent de voir ou ignorent…La dépression, la souffrance y est abordée sans concession. Des solutions sont évoquées, de nombreuses associations du pays de Lorient témoignent de leur solidarité. Les entretiens du film ont eu lieu entre mai 2018 et février 2020. Le film fera écho à la période de confinement vécu par tous et ne laissera personne indifférent…Maxime espère que cette mise en lumière de la situation des aidants et des personnes isolées sensibilisera. Un témoignage d’habitants du pays de Lorient par plusieurs générations disponible en DVD pour mieux comprendre notre époque :

Avertissement : le film contient plusieurs clignotements d’images et une séquence d’effets stroboscopiques.
Des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Plus d’infos sur la page Facebook : www.facebook.com/EnqueteSurUnMondeSolitaire

DVD disponible en cliquant ici